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Des poèmes pour que s'envole l'esprit du rêveur...où chaque mot est posé comme un battement de coeur...

un poème c'est comme un souffle...il apparaît et fait circuler une énergie...un besoin d'exister...une nécessité ou envie d'encrer dans la matière une émotion...une réflexion...un paysage...

Ici, je dévoile les poèmes que j'ai croisé, que l'on m'a partagé, que j'aime, que j'ai écrit ou qui ont été travaillé lors d'ateliers...

les inscrire sur cette page c'est une façon pour moi de rassembler des petits morceaux d'un voyage, de sourires, de larmes, d'envies, d'amour...de beaucoup d'amour...

Et je tiens à remercier très fort ceux qui m'ont laissé déposer quelques uns de leurs mots ou de leurs coups de crayon, pour faire apparaître cette jolie et vibrante mosaïque ...

MON ÂGE

Je ris-de mes traits,
mon amour n'est pas sage :
j'aime mon âge.
Sans tirer un trait,
je porte ce que j'ai vécu
et fais de ma vie un choix.
L'âge n'est pas une croix.

C'est dans vos yeux que je me suis vu.
La vie me fait voir,
rencontrer vos sourires.
savourer les larmes de vos rires,
ce qui fait et fera nos histoires.
Mektoub, écris moi.

Dessine, encore,
ces traits, de peine et de joie,
qui content mon corps.
Parle moi !
De ce que je ne sais

que je contemple les sommets.
A travers tes mots,
Je veux penser l'horizon.
Imaginer l'infini,

finir les lignes
du livre de mes nuits.
Livre moi

À mes secrets
À mes non dits.

Vie...


....J'aime ce reflet qui chaque jour me narre comment et combien je grandis.

Bel A

SILENCE

 

Silence

Je m’éveille

C’est dans tes bras que j’étends

Cet incessant dialogue avec moi-même

 

Une réponse à l’attente bien souvent

 

Douloureuse

Je me tortille comme un ver

Pour en trouver l’issue

 

Et tu es là

A me regarder

Dans le fond de l’âme

Devant toi…

je suis à nue

 

Spontanément,

Je parle

Je m’épanche

Au fond, tu es le seul qui m’écoute

 

Fidèle, indéfectible

 

Derrière cette fausse image

façonnée par le doute

Toi, tu connais les contours de mon esprit

 

La honte, elle ?

N’a pas de place ici

Je me dévoile

Sans craindre railleries ni jugements

 

Fragile,

Tu me cueilles

Heureuse,

Tu m’illumines

 

Tu es un espace qui respire

Où les pas rebondissent

Et les pensées cheminent…

Librement

Neige

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Bel A

MON ETOILE

Mon étoile filante,
Elle a fendu mon ciel,
Étendue, nue, si belle,
À taton, étonnante,

Je veille ton retour,
Nuit et jour, mon amour,
Et mon coeur trop plein
De toi, pleure et s'éteint,

Je t'attendrais des vies,
Mon étoile aimante,
Au delà de celle ci,
Mon étoile et amante, filante.

M.R57

L’HONNEUR D'UN AUTOMNE

 

Mon corps frissonne mais ce n’est pas le froid.

 

C’est la tristesse du gris , 

C’est l’automne comme une couette qui se dépose d’une main ferme et de ses doigts délicats. 

Merci de l’accueil,

Toi seul sait ce qui se cache derrière mon masque, 

Toi seul comprend les pluies diluviennes qui tombent en moi sans cesse, 

Qui tombent en moi tout le temps. 

Parfois, elles débordent par les yeux.

 

Le courage ?

L’effet d’une pluie d’été sur le sol fumant. 

Il ravive les peines, les transforment en cerf volant. 

Moufasa

FANTASME 

Folie paranormale 

Je perds ma lucidité

 

Je vois, fantasme

Un monde imaginaire

Qui n’existera jamais

Pour sauver mon âme

Du manque qui me ronge

Apparente illusion

Censée apaiser l’affaire

 

Mais on ne trompe pas

Un cœur délaissé

Il peut se contenter

de ces quelques éclats fantasmagoriques

Quelques temps

Mais la dure réalité

Rejaillira

Elle aussi

Pleine d’étincelles cérébrales

Ne sachant plus comment

Guider le bateau

 

A trop halluciner

On coule le radeau

Le désir est quelque chose

Qui se respire

Quoiqu’il en coûte

Il se fera entendre

Même dans le plus opaque des silences

 

Garder la chaise

Pour ne pas affronter le vide ?

Ou serait-ce la peur de la chute

Qui nous fait nous agripper à ses pieds ?

 

La chaise musicale

N’est pas envisageable

Il faut pouvoir oser la briser

Lorsqu’elle n’est pas confortable…

 

Et c’est en cela

Qu’il donne le vertige

LA TOUPIE 

Mouvements rotatifs incessants

Cette toupie m’hypnotise

Légère comme l’oiseau

Elle pourrait par ivresse

Se soulever dans les airs

Mais in extrémis

Elle s’accroche

Tourne sur elle-même

Et nous délecte d’une danse

en apesanteur 

 

Mouvements rotatifs incessants

Qui mènent à l’extase

Laissez-moi vous imiter

Je voudrais garder les pieds sur terre

Tout en ayant l’impression de voler

 

Voici là un rêve d’enfant

Enfant seigneur

Maître du temps

Maître de l’instant

Neige

Ibtissem

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